2 Janvier 2014
Vœux 2014
Publié le 2 Janvier 2014 @ 11:37:00 , contient 21 mots
Jean-Michel Mathonière
et le Centre d'étude des compagnonnages
vous souhaitent une excellente année 2014
et vous donnent rendez-vous
pour de nouvelles expositions, conférences et publications.
27 Décembre 2013
Le volume 15 des Fragments d'histoire du Compagnonnage est paru !
Publié le 27 Décembre 2013 @ 10:18:00 , contient 1027 mots
NOTE DE LECTURE : FRAGMENTS D’HISTOIRE DU COMPAGNONNAGE, VOLUME 15 (Cycle de conférences 2012). Musée du Compagnonnage de Tours, 2013. ISBN 978-2-917836-03-3. Format 21 x 30, illustrations N & B, 136 pages. 22 € (26 € par correspondance)
La parution annuelle de chaque volume des Fragments d’histoire du Compagnonnage est toujours attendue depuis 1999, année où fut publiée le premier recueil des conférences organisées chaque année par le musée de Tours. Il s’agit en fait de la seule publication périodique où les chercheurs et historiens peuvent trouver des informations fiables sur le Compagnonnage d’hier et d’aujourd’hui. Les revues universitaires se désintéressent en général d’une institution jugée par trop « folklorique » et les journaux des trois mouvements compagnonniques ouvrent leurs colonnes à des auteurs compagnons davantage attachés à l’actualité ou à l’avenir de leur propre société, sans se soucier de ses liens avec le passé ou avec son environnement social, économique, religieux ou politique.
De sorte que ce quinzième volume nous offre encore des approches nouvelles sur des sujets mal connus :
24 Décembre 2013
Bonnes fêtes de fin d'année !
Publié le 24 Décembre 2013 @ 11:35:00 , contient 31 mots
Ces deux Compagnons boulangers du Devoir s'unissent à moi pour vous souhaiter de joyeuses fêtes. Ils vous donnent rendez-vous en 2014 pour partager "Le Pain des Compagnons"… Attention, ça va être copieux !
21 Décembre 2013
Les Compagnons couteliers du Devoir
Publié le 21 Décembre 2013 @ 18:59:00 , contient 14 mots
Figure extraite des quatre planches lithographiées publiées par Agricol Perdiguier vers 1862, Le Compagnonnage illustré.
20 Décembre 2013
Exposition « Béranger, l'ami du peuple » au Musée du Compagnonnage de Tours, du 16 décembre au 16 mars.
Publié le 20 Décembre 2013 @ 00:40:00 , contient 145 mots
Dans le cadre de ses « P'tites Z'expos », le Musée du Compagnonnage de Tours (37) présente « Béranger, l’ami du peuple ».
Le poète et chansonnier Béranger (1780-1857) a connu un immense succès au XIXe siècle. Ses chansons expriment son rejet de la monarchie, du cléricalisme et exaltent la liberté. Il a été le chantre des ouvriers républicains et les Compagnons ont composé de nombreuses chansons sur les airs de celles de Béranger. Il a vécu à Saint-Cyr-sur-Loire (à la Grenadière) de 1836 à 1838 puis à Tours, de juin 1838 à avril 1840, sur le Grand Mail, devenu le boulevard Béranger de son vivant, en 1843.
Cette exposition, composée d’estampes, d’archives, de médailles et statuettes, a été réalisée grâce aux collections prêtées par Patrick Fonteneau.
Exposition présentée dans la première salle du musée. Tarifs : 5,30 € / 3,70 €
16 Décembre 2013
Conférence « Indiens et Bons Drilles, les Compagnons charpentiers du Tour de France » à Avignon, le 19 décembre 2013
Publié le 16 Décembre 2013 @ 10:18:00 , contient 177 mots
Cette conférence vous propose un tour d'horizon en images sur l'un des compagnonnages les plus emblématiques, celui des charpentiers.
Durant une grande partie du XIXe siècle et jusqu’au milieu du XXe, les Compagnons charpentiers français furent divisés en deux familles ennemies : d’un côté, les Compagnons Passants charpentiers du Devoir ou "Bondrilles", qui se réclamaient d’un fondateur légendaire dénommé le Père Soubise ; de l’autre, les Compagnons charpentiers du Devoir de Liberté ou "Indiens", qui se réclamaient du roi Salomon. Aux luttes quelquefois sanglantes sur les routes du Tour de France et sur les chantiers, succédèrent durant la seconde moitié du XIXe siècle des défis à coup de chefs-d’œuvre, souvent gigantesques, chaque société entendant ainsi prouver sa supériorité sur le plan technique. Peu à peu ces rivaux surent néanmoins s’entendre, notamment pour édifier ensemble, eux les hommes du bois, la Tour Eiffel à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889, démontrant ainsi leur capacité à s’adapter aux évolutions technologiques.
La conférence/projection est suivie d'un débat.
19 décembre 2013 à 19 h 30, théâtre Carnot, 16 rue Carnot, 84000 Avignon. Entrée 10 €
Réservations au 06 52 50 65 70 ou par mail à cette adresse : theatrecarnot@agenced.fr
11 Décembre 2013
Brève : 2e congrès francophone d'histoire de la construction, du 29 au 31 janvier 2014 à Lyon
Publié le 11 Décembre 2013 @ 07:00:00 , contient 123 mots
Le deuxième congrès francophone d'histoire de la construction se tiendra à l'École nationale supérieure d'Architecture de Lyon les 29, 30 et 31 janvier 2014. Organisé sur trois jours, le congrès comportera 4 communications en séance plénière, 144 communications de 18 pays différents répartis en 42 sessions, ainsi qu’une demi-journée de visites thématiques de bâtiments remarquables de l’agglomération lyonnaise. Les inscriptions, limitées à 200, sont encore ouvertes jusqu’au 15 janvier et se font en ligne à partir du site du congrès.
J'y interviendrai le jeudi 30 de 9h00 à 9h30 sur « Jean-Paul Douliot (1788-1834), compagnon passant tailleur de pierre, “professeur d'architecture” et auteur du Cours élémentaire, pratique et théorique de construction ».
Les actes de ce congrès seront publiés et feront l'objet d'une annonce ultérieure sur ce blog.
Les actes ont été publiés en mai 2016 aux éditions Picard :
7 Décembre 2013
Des marques inexpliquées en l'église de Saint-Martin-des-Bois (41)
Publié le 7 Décembre 2013 @ 07:00:00 , contient 365 mots
M. Philippe Jouan nous a interrogé sur la signification des marques observées sur un entrait de l'église de Saint-Martin-des-Bois (Loir-et-Cher), qui date du XIIe siècle, mais peut-être pas dans toutes ses parties.
© Photographie Philippe Jouan, D.R.
Nous lui avons répondu (voir ci-dessous), en restant dans le domaine des hypothèses. C'est pourquoi nous faisons appel aux visiteurs du blog qui auraient des interprétations à proposer. Un point important demeure à établir : à partir de quelle époque observe-t-on avec certitude l'usage des marques de position pour les charpentes ? (sachant que sa codification dite "alphabet des charpentiers" ne paraît pas antérieure au XIXe siècle).
Texte de notre réponse :
3 Décembre 2013
Recherche sur un élément de l'histoire compagnonnique : l'évocation du département de l'Eure-et-Loir dans les Mémoires d'un compagnon d'Agricol Perdiguier.
Publié le 3 Décembre 2013 @ 07:00:00 , contient 11226 mots
[Note de l'éditeur du blog : Ce texte de Brix Pivard reprend et développe la substance d'un article qu'il a publié dans le n° 117 du Bulletin de la Société archéologique d'Eure-et-Loir.]
Avant de présenter l’écrit qui relate le passage d’Agricol Perdiguier en Eure-et-Loir et qui lui est consacré dans ses Mémoires, nous présenterons de manière non exhaustive le Compagnonnage. Puis, nous nous attarderons sur cette figure des compagnonnages français.
Agricol Perdiguier vers 1840.
Nous adressons nos vifs remerciements à Monsieur Jean-Michel Mathonière (1). Que Monsieur Laurent Bastard soit également vivement remercié (2). Il a été par le passé, notre directeur de recherche, lors de notre master II en histoire contemporaine. Nous lui devons beaucoup.
Ce qui nous intéresse dans la présente publication est essentiellement inhérent à l’histoire des compagnonnages.
Qu’est-ce que le Compagnonnage ?
Donner une définition exacte du Compagnonnage s’avère difficile mais pas impossible. En effet il convient de considérer non pas un mais des compagnonnages (3). Comme il est rappelé sur le site internet du Musée du Compagnonnage de Tours (4) :
Le mot – Compagnonnage – employé au singulier recouvre en fait plusieurs associations ou mouvements.
Laurent Bastard, précise à ce propos (5) :
2 Décembre 2013
Un linteau de maréchal-ferrant à Daglan (24)
Publié le 2 Décembre 2013 @ 07:00:00 , contient 254 mots
Voici une nouvelle photo aimablement communiquée par Lionel Royer. Il s'agit du linteau gravé d'une maison de Daglan (Dordogne), datant de 1634. Un maréchal-ferrant occupait cette maison et il a fait figurer sur le linteau les produits fabriqués et les outils de son métier.
© Photographie Lionel Royer, D.R.
De gauche à droite, on remarque deux fers l'un au-dessus de l'autre, suivis des lettres M reproduites trois fois verticalement. Elles sont suivies des trois outils emblématiques du métier de maréchal : les tricoises, grosses tenailles à déferrer, le boutoir, lame emmanchée servant à parer la sole du sabot, et le brochoir, marteau à enfoncer les clous qui servent à maintenir le fer sur le sabot. Enfin, la date de 1634 permet de situer l'existence de ce maréchal au temps de Louis XIII.
On remarquera que malgré leur dessin maladroit, ces trois outils sont bien identifiables ; ils ont traversé les siècles puisqu'ils sont toujours employés (à l'exception du boutoir, au maniement délicat, abandonné au cours du XXe siècle au profit du rogne-pied et de la râpe).
Quant aux deux fers, il nous semble qu'il s'agit de fers spéciaux. Celui du haut pourrait être un fer à mulet ou bien un fer orthopédique, et celui du dessous un fer spécial de protection. En effet, la planche V de l'Encyclopédie Diderot (maréchal-ferrant) en montre un modèle analogue (figure 16) défini comme un "fer couvert pour pour les chevaux de chasse, pour garantir la fosse des chicots ou restes de tronçons d'arbres dans les forêts". Mais les spécialistes sont invités à donner leur avis sur ce point.