9 Mai 2011
Exposition sur Victor Auclair au musée départemental du compagnonnage de Romanèche-Thorins (71)
Publié le 9 Mai 2011 @ 07:00:00 , contient 191 mots
Victor Auclair, compagnon charpentier du Devoir de Liberté devenu architecte, choisit de partir au début du XXe siècle pour le Chili. Fortement marqué par les tremblements de terre de San Francisco et Valparaiso, « Bourbonnais l'Enfant du Progrès » y arrive en 1907 avec la volonté de poursuivre ses recherches sur un système de construction en béton armé. Rapidement reconnu pour la qualité de ses ouvrages, il participe à la construction des principaux édifices de la capitale, Santiago, entre 1911 et 1925 : l’église du Saint-Sacrement, les tribunes du club hippique, les hangars de l’aviation civile, la Bibliothèque nationale…
L’exposition, réalisée par le Musée départemental du compagnonnage de Romanèche-Thorins, rend hommage à l’homme épris de modernité et à son œuvre, témoignage de son apport remarquable dans la constitution du paysage architectural de la ville de Santiago du Chili.
Exposition du 2 avril 2011 au 2 décembre 2012 (ce n'est pas une erreur dans la saisie de la date).
Horaires :
Musée ouvert tous les jours de 10h à 18h du 01/06 au 30/09 et de 14h à 18h du 02/01 au 31/05 et du 01/10 au 14/12.
Renseignements :
Musée départemental du compagnonnage
98 rue Pierre-François Guillon
71570 Romanèche-Thorins
Tél. : 03 85 35 22 02
6 Mai 2011
De curieux chasse-roues rue Maletache à Toulouse (31)
Publié le 6 Mai 2011 @ 07:00:00 , contient 112 mots
Pierre Mangin nous a envoyé la photographies de ces deux curieuses sculptures dans la rue Maletache à Toulouse.
© Photographie Pierre Mangin, D.R.
La pierre est dégradée, mais il semble que celui de gauche nous montre un personnage levant le bras vers la ramure d'un arbre (probablement Ève et la pomme) dans lequel on voit un croissant de lune, tandis que celui de droite nous montre un chérubin bondissant, la main gauche s'élevant dans un soleil rayonnant, tandis que sous sa jambe gauche on remarque un crâne.
Quelqu'un peut-il nous apprendre quelque chose sur ces curieux chasse-roues (si c'est bien ce dont il s'agit) ? Sont-ils anciens ? En possède-t-on une figuration plus nette ?
4 Mai 2011
Rochetin dit « La Liberté d'Avignon », Compagnon Étranger tailleur de pierre
Publié le 4 Mai 2011 @ 07:00:00 , contient 321 mots
Extrait des Mémoires d’un Compagnon d’Agricol Perdiguier :
« J’avais rencontré, le matin de ce même jour, Rochetin d’Avignon, qui avait été nourri à Morières, mon village […] Rochetin était aspirant tailleur de pierre ; il fréquentait les compagnons passants du Devoir. Nous étions donc dans deux camps opposés, hostiles, ce qui le contrariait beaucoup et gênait nos relations. […] Un peu cette circonstance singulière [un commencement de querelle entre Gavots et Devoirants], un peu notre franche amitié, un peu les rapports dans lesquels il se trouva avec quelques-uns de mes amis [menuisiers Gavots et tailleurs de pierre Étrangers], qu’il avait cru, de loin, des féroces, et qui, vus de près, lui parurent la bonté même, le décidèrent à passer de la Société des compagnons passants à celle des compagnons étrangers. Il fut appelé plus tard la Liberté d’Avignon. »
L'examen des noms de Compagnons Passants tailleurs de pierre portés sur les Rôles d'Avignon laisse en effet apparaître, en 1782, deux Rochetin, sous les numéros 169 et 170 (cf. la liste complète accessible en ligne) :
— 169. Surnom : Francœur d'Avignon. État civil ou indices : Rochetin l'Aîné. Remarques : Présent en Avignon en 1782, car figure sur les cartouches du frontispice du Rôle. Peut-être le même que le n° 109 présent sur le Rôle des CPTDP de 1773.
— 170. Surnom : L'Assurance d'Avignon. État civil ou indices : Rochetin Cadet. Remarques : Présent en Avignon en 1782, car figure sur les cartouches du frontispice du Rôle des CPTDP (mais pas de trace de son passage sur le Rôle des CPTDP de 1773).
La rencontre que rapporte Agricol Perdiguier se déroulant en 1825, il s'agit probablement d'un petit-fils ou d'un petit-neveu de ces Compagnons du Devoir.
Un de nos visiteurs possède-t-il des informations sur cette famille de tailleurs de pierre avignonnais, les Rochetin ? De même, si nous sommes assez bien documentés sur les Compagnons Passants tailleurs de pierre d'Avignon, nous ne disposons quasiment d'aucune information sur les Compagnons Étrangers tailleurs de pierre de la même ville, où ils possédaient un siège.
2 Mai 2011
Une trompe dans un hôtel particulier rue de la Dalbade à Toulouse (31)
Publié le 2 Mai 2011 @ 07:00:00 , contient 60 mots
Le Compagnon Passant plâtrier staffeur stucateur du Devoir Pierre Mangin nous a envoyé ces deux photographies d'une trompe se situant dans la cour intérieure d'un hôtel particulier rue de la Dalbade à Toulouse (Haute-Garonne).
© Photographies Pierre Mangin, D.R.
On se souviendra qu'une autre belle trompe toulousaine a déjà fait l'objet d'un article sur ce blog, celle de l'hôtel Masencal.
27 Avril 2011
Ces archives toulousaines qui nous mettent la tête à l'envers !
Publié le 27 Avril 2011 @ 07:00:00 , contient 161 mots
Pierre Mangin, Compagnon Passant plâtrier staffeur stucateur du Devoir, nous communique la photographie de cet étonnant linteau de porte, rue Saint-Antoine à Toulouse (Haute-Garonne). Sous le beau médaillon représentant un blason soutenu par deux putti, dont l'un tient l'attribut de la Justice, une balance, on remarquera l'inscription : « ARCHIVES DU DIOCEZE »… à l'envers !
Sans doute, certains grands initiés — tel Harvey Spencer Lewis — ne manqueront pas d'observer qu'à Toulouse, il n'est pas anormal que les archives nous mettent ainsi la tête à l'envers ! Mais est-ce bien dans les archives diocésaines de Toulouse que dorment les plus secrets mystères de la Rose-Croix ? Je ne sais…
Plus prosaïquement, il s'agit sans doute d'une erreur du graveur qui, ayant gravé l'inscription avant la pose, n'aura pas distingué le haut du bas du linteau. À moins, comme le suggère Pierre Mangin, que le graveur n'ait eu des griefs contre le diocèse…
Quelqu'un de nos visiteurs pourra-t-il nous en apprendre davantage sur cette singularité ?
25 Avril 2011
Les stalles de la cathédrale d'Auch (32)
Publié le 25 Avril 2011 @ 07:00:00 , contient 228 mots
La cathédrale Sainte-Marie d'Auch (Gers) a été édifiée du XVe au XVIIe siècle. Elle renferme de merveilleuses sculptures, des vitraux, des travaux de ferronnerie et autres splendeurs.
Daniel Impératori nous a fait partager quelques photos prises dans les stalles sculptées à partir de 1510 par des maîtres inconnus et dont les dernières ont été réalisées en 1552-1554 par le sculpteur toulousain Dominique Bertin.
Parmi les miséricordes (reposoirs), deux retiennent l'attention. L'une représente un beau compas à jambes droites.
L'autre nous montre une scène insolite. On y distingue trois personnages autour d'un quatrième, couché, qui s'apprête à recevoir un coup de marteau. Evidemment, la tentation est grande d'y voir une représentation de l'assassinat d'Hiram, mais l'on sait que cette légende ne s'élabore qu'au début du XVIIIe siècle, en Angleterre, au sein de la franc-maçonnerie. Ce serait donc un anachronisme d'interpéter de la sorte cette sculpture.
© Photographies Daniel imperatori, D.R.
Mais que peut bien raconter cette scène ? Est-ce une scène des Evangiles (parabole des méchants vignerons, Matthieu 21, 33-46) ? S'agit-il de l'illustration d'une légende de meurtre de maître d'oeuvre, comme il en existait dans l'ancienne France, associées à la construction des cathédrales ? (telle celle de Renaud de Montauban, assassiné sur le chantier de la cathédrale de Cologne).
Des visiteurs du site, connaissant bien l'histoire de la cathédrale d'Auch, pourront peut-être nous renseigner à ce sujet en nous faisant part des lectures officielles et de leurs propres interpétations.
22 Avril 2011
La trompe du château de L'Hers à Châteauneuf-du-Pape (84)
Publié le 22 Avril 2011 @ 07:00:00 , contient 378 mots
Un visiteur du blog, Monsieur Alix Bas, a eu la gentillesse de nous adresser des photographies d'une trompe intéressante et peu connue, dans les ruines du château de L'Hers à Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse).
Ce château date des XIIe, XIIIe et XIVe siècles. La trompe fait partie d'un ingénieux système d'accolement , au XIVe siècle, d'une tour ronde à un bâtiment carré antérieur.
20 Avril 2011
Un tombeau d'entrepreneur dans le cimetière Sainte-Catherine à Villeneuve-sur-Lot (47)
Publié le 20 Avril 2011 @ 07:00:00 , contient 252 mots
Agenais La Tolérance nous a envoyé deux photographies d'un tombeau se trouvant dans le cimetière Sainte-Catherine à Villenuve-sur-Lot (47). On y remarque un trophée d'outils entrecroisés de tailleur de pierre, sculpteur et maçon : têtu-pic, équerre, niveau, massette cintrée, ciseau, truelle, le tout entrelacé d'un phylactère suspendu à une fleur à six pétales.
18 Avril 2011
Un emblème de Compagnon tailleur de pierre à Marseille (13)
Publié le 18 Avril 2011 @ 07:00:00 , contient 139 mots
Il y a longtemps déjà que le Coterie Axel Efimieff, Compagnon tailleur de pierre des Devoirs, m'a communiqué ce bel emblème de Compagnon tailleur de pierre se trouvant sous un balcon dans une rue sous Notre-Dame de La Garde à Marseille (Bouches-du-Rhône). Au gré d'une recherche dans mes archives numériques, j'ai remis la main dessus et je le publie aussitôt sur le blog.
© Photographie Axel Efimieff, D.R.
On y voit l'équerre et le compas entrecroisés, accompagnés du fil à plomb, du maillet de bois cintré, du ciseau (ou de la chasse), du marteau taillant (à taillants inégaux, que l'on nomme "le Jacques") et d'un guillaume à pierre.
15 Avril 2011
Marques de passage de Compagnons tailleurs de pierre sur le temple de Diane à Nîmes (30)
Publié le 15 Avril 2011 @ 07:00:00 , contient 107 mots
Quelques photographies de marques de passage de Compagnons tailleurs de pierre sur le temple de Diane à Nîmes (Gard) :
© Photographies Jean-Michel Mathonière, D.R.
(Pour visualiser les photographies en plus grand format, cliquer dans la fenêtre du diaporama ci-dessus.)
Je reviendrai prochainement sur le sujet passionnant de ces marques de passage. La forme des noms compagnonniques, la mention ou non du rite (Passant ou Étranger), les lieux d'origine, les emblèmes et les outils représentés, tous ces détails sont autant d'éléments importants à analyser, qui nous apprennent bien des choses intéressantes.
Avis aux photographes amateurs : le site est preneur de toute bonne photographie de semblables marques de passage.