8 Septembre 2017
Encore une pseudo canne de compagnon en vente sur eBay ! « Savoyard Ami de la route » !
Publié le 8 Septembre 2017 @ 10:05:00 , contient 28 mots
8 Septembre 2017
Découvrir la chapelle des Pénitents Gris de Villeneuve-lès-Avignon
Publié le 8 Septembre 2017 @ 06:59:00 , contient 189 mots
Dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine, l'association "Les amis de la chapelle baroque des Pénitents Gris de Villeneuve-lès-Avignon" vous invite à découvrir ce monument méconnu du patrimoine architectural local. La construction de la chapelle attribuée au savoir-faire du célèbre architecte et compagnon tailleur de pierre avignonnais Jean-Baptiste Franque, né à Villeneuve en 1683, a été commencée en 1738 et achevée en 1758.
PROGRAMME
Durant tout le week-end :
• Exposition "Stéréotomique ! Les compagnons tailleurs de pierre" : une vingtaine de panneaux de médiation sur les savoirs et traditions des compagnons tailleurs de pierre.
• Projection de la vidéo-conférence prononcée en mai 2015 à la Bibliothèque nationale de France par J.-M. Mathonière sur les savoirs et emblèmes du savoir chez les compagnons tailleurs de pierre à la fin de l'Ancien Régime.
16 septembre
10:00-12:00 : rencontre avec Ivan Bofigeau, membre de l'Association de Compagnons Passants tailleurs de pierre.
14:00 : diaporama "Le baroque religieux méditerranéen" par Paul Carbon. Dédidace de son livre.
18:30 : Concert de guitare par Bruno Henriey (entrée gratuite).
17 septembre
10:00 : rencontre avec la conservatrice-restauratrice Danièle Amoroso Waldeis pour la présentation du tableau de Sainte Marguerite et sa restauration.
14:00-18:00 : animation musicale par l'école de musique de Villeneuve et Yves Marie Bruel.
5 Septembre 2017
Le compagnonnage, élément majeur du patrimoine
Publié le 5 Septembre 2017 @ 13:17:00 , contient 449 mots
Cette année, lors des Journées européennes du Patrimoine, les 16 et 17 septembre, nous interviendrons dans trois sites :Musée des Compagnons du Tour de France à Avignon (84)
Malgré le fait qu’il ne soit pas mentionné dans le programme des Journées du Patrimoine à Avignon, le musée de la Fédération compagnonnique des métiers du Bâtiment sera ouvert. Vous aurez non seulement l’occasion d’y admirer les maquettes et chefs-d’œuvre réalisés depuis plus de 40 ans par ces artisans d’exception que sont les compagnons, d’y rencontrer quelques jeunes qui accomplissent leur Tour de France, mais aussi, dans le cadre remarquable de l’Hôtel de Montaigu (XVIIe siècle), y découvrir des panneaux de médiation réalisés par le Centre d’étude des compagnonnages et touchant à l’histoire des compagnons et notamment à Agricol Perdiguier (1805-1875), dit Avignonnais-la-Vertu, député républicain et compagnon menuisier du Devoir de Liberté, une des sociétés composant aujourd’hui la Fédération compagnonnique des métiers du Bâtiment.
Samedi et dimanche, de 10:00 à 12:00 et de 14:00 à 18:00, entrée libre. Musée de la FCMB, 37 rue du Four de la Terre à Avignon.
Chapelle des Pénitents Gris de Villeneuve-lez-Avignon (30) :la famille Franque et les compagnons tailleurs de pierre
Les vingt panneaux de médiation réalisés pour « Stéréotomique ! », notre exposition itinérante consacrée aux compagnons tailleurs de pierre, seront présentés dans un cadre exceptionnel : la chapelle des Pénitents Gris de Villeneuve-Lez-Avignon, dont l’éblouissante stéréotomie (la manière dont les pierres sont assemblées) témoigne du talent fécond de la famille Franque, des compagnons tailleurs de pierre et architectes originaires de cette ville. Vous pourrez également y entendre et voir projetée en vidéo l’intégralité de la conférence donnée en mai 2015 par Jean-Michel Mathonière (historien des compagnonnages, membre de l’Académie de Vaucluse) à la Bibliothèque nationale de France sur les « Savoirs et emblèmes du savoir chez les compagnons tailleurs de pierre à la fin de l’Ancien Régime ».
Samedi et dimanche, de 10:00 à 12:00 et de 14:00 à 18:00, entrée libre. Chapelle : 13 impasse de la Thurroye. Accueil et présentation assurée par l’Association des Amis de la chapelle baroque des Pénitents Gris de Villeneuve-lez-Avignon, avec la participation d’Yvan Beaufigeau (Association de Compagnons Passants tailleurs de pierre).
D’Avignon à Marmoutier : une conférence sur les compagnons tailleurs de pierre au 3e Symposium de sculpture sur pierre
Cette année, lors des Journées du patrimoine, Jean-Michel Mathonière est invité à Marmoutier (Bas-Rhin) pour y donner une conférence dans le cadre du 3e Symposium de sculpture sur pierre. Elle portera sur l’un de ses sujets favoris, les « Savoirs et emblèmes du savoir chez les compagnons tailleurs de pierre », conférence dont le matériau documentaire est principalement constitué des riches archives des Compagnons Passants d’Avignon sur lesquelles il travaille depuis plus de vingt ans.
Samedi 16 septembre à 15:00. Salle communale de Marmoutier (à proximité de l’abbatiale), entrée libre.
24 Juillet 2017
Dieu au compas, de François Boespflug
Publié le 24 Juillet 2017 @ 10:00:00 , contient 215 mots
Dieu architecte, géomètre et arpenteur, armé du grand compas du tailleur de pierre et du charpentier, concevant et fabricant le monde : cette image n’a cessé depuis le Moyen Âge de nourrir l’imaginaire de l’Occident chrétien.
Professeur émérite de l’université de Strasbourg, théologien et historien de l’art et des religions, François Boespflug revisite la Bible, la philosophie antique et les Pères de l’Église, ainsi que les travaux de Jean Hani (Les métiers de Dieu) et les articles de Jérôme Rousse-Lacordaire, pour nous retracer dans cet agréable petit livre l’histoire de cette représentation symbolique. Il nous fait assister à la naissance discrète, au XIe siècle, de ce motif artistique, à son épanouissement et à sa typologie dans l’enluminure médiévale, à son usage quelque peu répétitif jusqu’à la pré-Renaissance puis à son progressif déclin, en dépit du rôle qu’à partir du XVIIIe siècle la franc-maçonnerie reconnaîtra au Grand Architecte de l’Univers et au symbole du compas.
C’est un essai aussi passionnant que savant, dense mais lisible, qui nourrira sans aucun doute la réflexion des compagnons et des francs-maçons attachés à ce symbole traditionnel (quand bien même tous n’adhèrent plus aujourd’hui au concept de Grand Architecte de l’Univers).
Dieu au compas, de François Boespflug
Éditions du Cerf, 2017.
144 pages, format 12,5 x 19,5 cm.
15,00€
Chez votre libraire habituel ou en ligne en cliquant ICI.
3 Juillet 2017
Vignole et les compagnons du Tour de France
Publié le 3 Juillet 2017 @ 11:56:00 , contient 2889 mots
Texte non intégral de ma communication présentée lors du colloque international "Le Livre et les techniques. Avant le XXe siècle", Paris, 18-19-20 juin 2014, et publiée dans Le livre technique avant le XXe siècle. A l'échelle du monde, CNRS Éditions, 2017.
Se reporter à l’édition papier pour le texte intégral avec les notes (nombreuses et copieuses…) et les illustrations.
L’on sait l’importance considérable dans l’histoire de l’édition d’architecture de la Règle pour les cinq ordres d’architecture (1562) de l’architecte italien Jacopo Barozzi da Vignola (1507-1573), dit « Vignole », en France dès le xviie siècle. Dans sa chronologie des éditions de la Règle, établie en 1985, Maria Walcher Casotti avait listé 514 éditions; tenant compte des publications réalisées depuis cette date et des inévitables omissions parmi les éditions anciennes, il apparaît aujourd’hui que le nombre d’environ 600 est probablement atteint si ce n’est dépassé.
L’on sait aussi que la Règle est un traité d’architecture théorique, doctrinal même, réduisant la théorie architecturale à la maîtrise du vocabulaire des ornements et proportions classiques des chapiteaux, colonnes et entrecolonnements.
L’on sait encore que, du fait de l’importance de son illustration, la Règle fut finalement reçue comme un recueil de modèles. Cette tendance ira d’ailleurs en s’amplifiant, les éditeurs y ajoutant tout d’abord des vues d’édifices, des détails d’architecture et de décoration, puis, tout au long du xviiie siècle, des planches plus techniques de coupe des pierres, de charpente, de menuiserie et de serrurerie. Et généralement sans même un texte explicatif en regard. De la sorte, on aboutira au début du xixe à ces « vignoles » — le terme étant alors devenu un nom générique — qui restent toutefois des traités élémentaires d’architecture davantage que des manuels techniques à proprement parler.
Mais si cette évolution, au fil de ses nombreuses éditions françaises, vers le manuel technique a été bien mise en évidence par Jean-Philippe Garric, on connaît moins l’influence exceptionnelle que ce traité de Vignole a eue au sein des compagnonnages de métier, tant sur le plan professionnel que sur un plan quelque peu inattendu, celui des mythes et légendes.
Le Vignole en tant qu’ouvrage de base sur le « trait »
Au milieu du xixe siècle, dans son Livre du Compagnonnage (1839-1841), le premier historien des compagnons du Tour de France, Agricol Perdiguier (1805-1875), avait souligné à destination de ses lecteurs, principalement compagnons, la nécessité pour tout ouvrier soucieux de parfaire ses connaissances en matière de « trait » — c’est-à-dire le dessin technique et, plus globalement, le dessin d’architecture dans le vocabulaire compagnonnique de cette époque — de posséder et d’étudier le traité de Vignole. Cette maîtrise du dessin, et plus particulièrement de ses fondements géométriques, est la connaissance par excellence pour ces artisans, ce que représente fort bien leur emblème générique, que la franc-maçonnerie utilise également, celui de l’équerre et du compas entrecroisés.
29 Juin 2017
Jean-Paul Douliot (1788-1834), compagnon passant tailleur de pierre, professeur d’architecture et auteur du Cours élémentaire, pratique et théorique de construction.
Publié le 29 Juin 2017 @ 12:00:00 , contient 3496 mots
Texte non intégral de ma communication présentée lors du 2e Congrès francophone d’histoire de la construction, Lyon, 29-30-31 janvier 2014, et publiée intégralement in Les temps de la construction. Processus, acteurs, matériaux, éditions Picard, 2016.
Se reporter à l’édition papier pour le texte intégral avec les notes, les illustrations et la bibliographie détaillée des publications de J.-P. Douliot.
Durant tout le Moyen Âge, « l’architecte » a généralement été le premier d’entre les tailleurs de pierre que son expérience avait amené à s’occuper de la conception de l’édifice et de la gestion du chantier. Au XVIe siècle encore, Philibert Delorme fait ses armes en travaillant sur les chantiers entrepris par son père, s’intéressant tout particulièrement à la stéréotomie. Si la fondation en 1671 de l’Académie royale d’architecture de Paris contribue à donner un fondement théorique et artistique à la profession d’architecte, c’est un phénomène parisien qui peine quelque peu à gagner la province, ancrée dans les traditions constructives des maîtres maçons, et il faut attendre le début du XIXe siècle pour voir la formation radicalement s’évader de cet enracinement dans l’exercice d’un métier manuel.
Parmi les vecteurs de cette transition, il n’y a pas seulement des théoriciens et des artistes : il y a encore des artisans soucieux d’une meilleure connaissance théorique et rationnelle de leurs métiers, élèves puis professeurs dans les nombreuses écoles mises en place tout au long des XVIIIe et XIXe siècles pour améliorer les connaissances du monde ouvrier grâce à l’apprentissage du dessin (Lahalle, 2006 ; d’Enfert, 2003), ainsi que dans les écoles des Beaux-Arts, des Arts et Métiers, etc. Le cas le plus exemplaire reste celui de l’École royale gratuite de dessin qui, dès 1766, avait amorcé ce mouvement d’enseignement démocratique en offrant chaque jour à plusieurs centaines d’élèves, grâce à des cours également ouverts le soir, un enseignement de qualité (Leben, 2004).
Nous nous intéresserons ici à l’un de ces personnages charnières entre le monde traditionnel des artisans du bâtiment et le monde nouveau des ingénieurs et architectes, élève de cette École royale gratuite de dessin avant d’en devenir l’un des enseignants : Jean-Paul Douliot, compagnon passant tailleur de pierre, puis professeur d’architecture et théoricien.
13 Juin 2017
Brève : Agricol Perdiguier a perdu la tête à Avignon !
Publié le 13 Juin 2017 @ 21:14:00 , contient 115 mots
Mardi 13 juin, à l'occasion de travaux électriques en prévision de la Fête de la Musique à Avignon, une fausse manœuvre d'une nacelle posant des câbles a provoqué la chute du buste du monument d'Agricol Perdiguier (1805-1875) dans le square portant son nom.
Les morceaux ont été soigneusement recueillis et nul doute que la ville mettra un point d'honneur à rapidement faire restaurer cette statue réalisée par le sculpteur avignonnais Jean-Pierre Gras (1879-1964) à l'occasion du centenaire, en 1905, de la naissance du célèbre compagnon menuisier du Devoir de Liberté, né à Morières, premier historien du compagnonnage français et député en 1848 et 1849.
Ci-dessous, un croquis présenté par Jean-Pierre Gras lors du concours organisé pour la réalisation de cette statue.
7 Juin 2017
Exposition "Les blasons de métier" au Musée du Compagnonnage de Tours
Publié le 7 Juin 2017 @ 07:00:00 , contient 210 mots
Une exposition est présentée chaque année, durant l’été, sous les voûtes de la salle capitulaire de l’ancienne abbaye, au rez-de-chaussée du musée. Elle permet de découvrir un métier, un outil, l’histoire, les chefs-d’œuvre et les traditions du compagnonnage. Celle de cette année sera consacrée aux blasons de métier.
Le métier a ses titres de noblesse et les compagnons sont fiers de leur association. Tous chantent encore Le Blason, du cordier Pierre Calas, qui commence par ces vers :
« Sans être duc, baron, marquis ou comte,
Nous, compagnons, nous avons un blason,
Depuis longtemps, nous le portons sans honte,
Car il est pur de toute trahison. »
À l’instar des grandes familles, les compagnons de chaque corps de métier ont en effet adopté des « blasons » constitués d’outils et de symboles.
L’exposition présente une partie de ces armoiries professionnelles en grandeur nature et explique leur signification subtile. Leur sont associés plusieurs chefs-d’œuvre et estampes ornés de ces figures qui expriment l’appartenance à un groupe et les valeurs qui lui sont propres.
Du lundi 19 Juin 2017 au dimanche 10 septembre 2017. Gratuit pour les visiteurs du musée.
> Sur ce sujet, voir mon livre Le Serpent compatissant qui est consacré à l'analyse du blason des compagnons tailleurs de pierre et à l'emblème, maçonnique comme compagnonnique, du compas et de l'équerre entrecroisés.
11 Mai 2017
Mes interventions à la Seconde conférence mondiale sur le fraternalisme, la franc-maçonnerie et l'histoire, à la Bibliothèque nationale de France, Paris, le 26 mai.
Publié le 11 Mai 2017 @ 10:36:00 , contient 363 mots
Je participerai par deux conférences conjointes à la seconde Conférence mondiale sur le fraternalisme, la franc-maçonnerie et l'histoire (WCFFH 2017) qui se déroulera à la Bibliothèque nationale de France les 26 et 27 mai.
Sous le titre La pierre et le compas, ma seconde conférence sera consacrée à quelques-unes des sources emblématiques et iconographiques de la symbolique maçonnique. Si l'on a beaucoup étudié ses premières sources rituelles et historiques, essentiellement écossaises et anglaises, on a finalement beaucoup négligé l'importance du substrat culturel européen dans lequel s'ancre la franc-maçonnerie naissante, tout au long du XVIIe siècle et au tout début du XVIIIe, notamment l'iconographie et l'emblématique de la géométrie, de l'architecture, des métiers et des arts aux XVIe et XVIIe siècles.
© Copyright Jean-Michel Mathonière 2017. Reproduction interdite sans autorisation.
Ces deux conférences successives seront données dans le grand auditorium de la Bibliothèque nationale de France (site Tolbiac > Bibliothèque François Mitterand) le vendredi 26 mai, de 15:50 à 17:30. L'entrée est libre et gratuite, mais il est indispensable de s'inscrire auparavant par internet afin d'obtenir un billet. Voici le lien direct pour l'inscription (en indiquant votre adresse mail) : INSCRIPTION
Le programme complet, en anglais, de cette conférence internationale est disponible ici : PROGRAMME (N.-B. : mes deux conférences seront données en français et traduites simultanément en anglais).
La Fondation académique américaine PSO (Policy Studies Organization), qui organise l'évènement en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, le Musée de la franc-maçonnerie et l'APU (American Public University), serait particulièrement heureuse – et moi aussi ! – de compter parmi les auditeurs de ces deux conférences non seulement des érudits et un public intéressé par la franc-maçonnerie, mais aussi des compagnons et un public intéressé par le compagnonnage et l'histoire du mutualisme.
18 Avril 2017
Exposition "Le Compagnonnage européen" au Musée départemental du Compagnonnage de Romanèche-Thorins du 12 avril au 30 septembre 2017
Publié le 18 Avril 2017 @ 07:00:00 , contient 154 mots
Le Musée départemental du Compagnonnage de Romanèche-Thorins organise du 12 avril au 30 septembre 2017 une exposition sur "Le Compagnonnage européen".
Regroupées en Europe depuis 1951 au sein d'une confédération, les sociétés compagnonniques œuvrent à l'idéal d'unité européenne : entretenir des relations entre les compagnons quels que soient leur métier et leur pays, faciliter le perfectionnement professionnel et le développement d'une meilleure fraternité en privilégiant le voyage et les échanges. Différents chantiers en Europe permettent la rencontre des jeunes itinérants, valorisant ainsi le partage des traditions et des techniques de métiers. L'exposition propose de découvrir ces organisations professionnelles et plus particulièrement le compagnonnage allemand, son histoire, ses traditions et rites, qui constituent aujourd'hui la diversité du paysage compagnonnique européen.
Musée ouvert tous les jours
de 10 h à 18 h du 1er juin au 30 septembre
et de 14 h à 18 h du 2 janvier au 31 mai et du 1er octobre au 14 décembre.
Fermé le 1er mai.
Musée départemantal du Compagnonnage
98 rue Pierre-François Guillon
71570 Romanèche-Thorins
Téléphone 0385352202