Jacques THOMAS

LE TEMPS, ROI DES ROIS
Image mobile de l'Éternité

Format 15 x 21 cm, broché cousu, 272 pp. Coédition avec Archè/Edidit.

Prix : 30 euros

Le Temps est le principe d'ordre universel, fragmenté en temps particuliers dans la Génésis, qui fait tourner la sphère des réalités psychiques et corporelles. Il est l'agent de leur perfectionnement et, en cette fonction, il est l'image de l'Éternité, laquelle assure la permanence des êtres immuables produits par l'Être. Le mouvement du Temps se déroule à partir d'un centre fixe, où il est en Repos, selon une Procession en ligne droite et une Conversion en cercle. Étant, par ailleurs, qualifié de « Roi des rois » et réputé « en forme de spirale », le Temps des temps est ainsi en rapport avec la fonction cosmologique de « Celui qui fait tourner la Roue » (Chakravartî) et, de par les éléments géométriques principiels qui lui sont associés, il est en analogie avec le Logos que symbolise le monosyllabe AUM-OM des ésotérismes orientaux et occidentaux.

Ce livre commence par préciser les degrés métaphysiques et cosmologiques des divers ordres de réalités allant du Principe suprême, l'Un-en-soi, jusqu'aux confins indéfinis de sa Plurification. Il examine ensuite la nature du Temps et de l'Éternité, et leurs niveaux hiérarchiques en ce contexte universel. L'ouvrage se termine par l'étude de quelques applications contingentes des principes généraux associés au Temps et à l'Éternité.

La matière, les références et citations de ce travail puisent abondamment dans les traditions pythagoriciennes et platoniciennes recueillies et rapportées par Proclus, puis christianisées en cette remarquable synthèse, réalisée sous le nom de « Denys l'Aréopagyte », qui imprégna si profondément la théologie et la philosophie scolastiques. C'est ainsi qu'Érigène, Albert le Grand, saint Thomas, Dante… trouvèrent indirectement en Proclus les éléments de leurs connaissances néoplatoniciennes, et que Nicolas de Cues lui est directement redevable de sa conception de la théologie négative, et de la place privilégiée que ses traités réservent au symbolisme mathématique.

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