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Le bicentenaire du Rite Écossais Ancien et Accepté en France > afficher la couverture du livre en plus grand Je suis heureux de vous présenter ce livre conçu et coordonné par l'Aréopage « Sources » sous l'égide du Suprême Conseil, Grand Collège du Rite Écossais Ancien Accepté du Grand Orient de France. Si le sujet de cet ouvrage ne possède pas de rapport direct avec mes recherches sur les compagnonnages, il n'en demeure pas moins que la Franc-maçonnerie a exercé une influence importante sur eux au cours du XIXe siècle, notamment du fait de son aura prestigieuse et de son légendaire lié au Métier et aux traditions chevaleresques. Au regard de l'histoire des compagnonnages, il n'est donc pas sans intérêt d'observer également l'histoire parallèle de l'Ordre maçonnique tout en ne commettant pas de confusions entre ces deux traditions. Mais c'est en fait une autre raison qui me conduit à vous présenter ici cet ouvrage : j'en ai réalisé la mise en pages et la réalisation graphique. Fidèle à ma démarche professionnelle, il s'agit donc d'un volume qui s'efforce de marier harmonieusement textes et images, érudition et esthétique. Outre une présentation détaillée du contenu de ce livre, je vous propose ici de découvrir quelques-unes de ses « bonnes pages ». Celles-ci sont accessibles soit en tant qu'images, soit en tant que fichiers PDF à télécharger (les deux index, thématique et nominum, vous permettront peut-être, via cette présence sur internet, de faire progresser vos propres recherches). Cet ouvrage a été publié par les éditions Dervy. Il est disponible chez votre libraire habituel au prix public de 45 euros. Format 23 x 23 cm, 320 pages sur papier couché 135 g, une abondante iconographie en quadrichromie. Texte de présentation (quatrième de couverture) Le siècle avait quatre ans et Bonaparte laissait place à Napoléon lorsque naquit à Paris, porté par des « Américains », ces Français revenus d'outre-Atlantique, un rite maçonnique en trente-trois grades. Proclamé à Charleston en 1801, il ne s'appelait pas encore Rite Écossais Ancien (et) Accepté. Grâce à l'action d'Alexandre de Grasse-Tilly et de Germain Hacquet, le « Suprême Conseil du 33e degré en France » ouvrait ses travaux. En 1815, la majorité des membres de ce premier Suprême Conseil rallie le Grand Orient de France et y organise le Rite Écossais Ancien Accepté. Puis en 1826, il prend le nom de Grand Collège des Rites pour administrer pendant près de 200 ans les hauts grades de l'Écossisme au sein du « centre commun de la Maçonnerie française ». Au fil des décennies, diverses modifications statutaires, notamment celles de 1885, 1924, 1946 et 1948, conduisent à l'émergence du Grand Collège des Rites, juridiction écossaise autonome, mais fraternellement liée au Grand Orient de France. Cette liberté, autant que l'originalité de la démarche intime des Maçons qui y adhèrent, expliquent probablement son essor, puisque aujourd'hui le Suprême Conseil, Grand Collège du Rite Écossais Ancien Accepté du Grand Orient de France, s'est affirmé comme la première « puissance » continentale maçonnique écossaise de hauts grades d'Europe. À ce titre il constitue aussi un puissant atout de rayonnement international. En effet, en un siècle, le Rite Écossais Ancien Accepté est devenu le système de hauts grades le plus pratiqué à l'échelle de la planète. Dans le monde entier comme en France, il connaît des évolutions, des adaptations et des mutations facilitées par une qualité intrinsèque, sa plasticité liée à sa « genèse » dans l'esprit « encyclopédique » du XVIIIe siècle et une capacité à s'ouvrir à des courants philosophiques, intellectuels et spirituels divers, voire apparemment opposés. Et cependant il s'avère être un facteur de dialogue sans égal. Est-il aujourd'hui le mode maçonnique le plus apte à appréhender la modernité ? Se présente-t-il comme une herméneutique ? Est-il d'abord un « donneur » de sens ? Ces deux siècles ont montré les fortes potentialités philosophiques, initiatiques et spirituelles d'un Rite qui est l'un des joyaux les plus flamboyants et contemporains du patrimoine maçonnique. C'est pourquoi, il a semblé normal que le Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France et le Suprême Conseil fassent de 2004, bicentenaire de la fondation du Suprême Conseil, l'année du Rite Écossais Ancien Accepté en s'inscrivant dans le prolongement de ce que les obédiences de la Maçonnerie française avaient initié ensemble en célébrant le 275e anniversaire de l'Ordre en France. SOMMAIRE DU VOLUME L'Aréopage Sources, par Jean-Henry Passini Préface, par Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient de France. Introduction, par Alain de Keghel, Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil, Grand Collège du Rite Écossais Ancien Accepté Grand Orient de France.
Des grades écossais aux systèmes écossais, par Yves Hivert-Messeca visualiser l'image d'une double page Nouvelles Lumières sur la Patente Morin et le Rite de Perfection, par Pierre Mollier visualiser l'image d'une double page télécharger un extrait au format PDF (360 Ko) De Generalisi Magni Episcopi Vagentes, par Yves Hivert-Messeca visualiser l'image d'une double page 1804-1826 : naissance et essor du Suprême Conseil, par Pierre Mollier visualiser l'image d'une double page Du Grand Collège des Rites d'hier (1826) au Grand Collège du RÉAA aujourd'hui (2004), par Yves Hivert-Messeca visualiser l'image d'une double page
Légende templière et imaginaire maçonnique dans le théâtre profane en France au début du XIXe siècle, par François Cavaignac visualiser l'image d'une double page De la (re)naissance des Ateliers de Perfection au début du XXe siècle, par Pierre Nabet visualiser l'image d'une double page Le grade maçonnique et le christianisme : enjeux et pouvoirs des symboles, par Pierre Mollier visualiser l'image d'une double page Évolution et ruptures des rituels de hauts grades au sein du RÉAA du GCDR : le 30e degré, par Jean-Henry Passini visualiser l'image d'une double page
Les voix de l'écossisme : Jean-Nicolas Bouilly, par François Cavaignac. À propos de l'héraldique maçonnique, par Pierre Mollier. Henry Tattegrain, par Pascal Bajou. Jean-Baptiste Chemin-Dupontès Pierre Vassal Charles Fontainas Armand Bédarride André Lebey Camille Savoire Joannis Corneloup Francis Viaud Jean Mourgues De philosophia scotica : contributions de Gilbert Belaubre, François Cavaignac, René Dars, Pierre Mollier, Jean-Henry Passini, Bernard Pateyron, Georges Richard, Jean-Pierre Stroot. Synthèse par Yves Hivert-Messeca. Conclusion, par Bernard Moissy, Passé Grand Commandeur du Suprême Conseil, Grand Collège du Rite Écossais Ancien Accepté Grand Orient de France. Postface, par Jean Baubérot, ancien directeur de l'École Pratique des Hautes Études. Bibliographie succincte Index thématique Index des noms cités Table des illustrations |
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